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La commune de Saint-Alban

Histoire des lieux-dits

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Convention : les lieux habités sont en caractère gras

a) Les noms d’origine préceltique :
« Coiron » (Coyron in Cassini), vient de *cosa « ruisseau » + suffixe rom. Masc. onem

b) Les noms d’origine gauloise :
« Biolay »  de *BETTIA , «  le bouleau » + suffixe etum lieu planté de bouleaux
« Chamagnat » : vient de CAMANIACUM , du nom propre Camanus+ iacum
Chamagnia 1299-1369( Arch. Côte d’Or B10456)
« Combe Dinant » ( Combe Dinan(DTA) ): vient de NANT « vallée »

c) Les noms d’origine galloromaine :
« Détra » : vient de (VIA) STRATA «  voie faite de couches superposées », par le fp estra »route »
« En Détala »
« La grande outale » : vient de HOSPITALEM « lieu d’hébergement »

d) Les noms d’origine germanique :
« Sur la Beugne » : vient de BUGNIACUM, du germanique Bunno+ iacum
« Sur Brens » : vient du germanique BERINGUS
« Combet Dodin » : vient du nom propre germanique DUDINUM
« Gothard » :
« Pré Volegrat » : vient du nom propre germanique VOLGRADUS

e) Le Moyen Age :
« Saint-Alban » : Sanctus Albanus (1144)  (Arch.Ain H51), Sanctus Albanus prioratus (1250),(Pouillés de Lyon), Curatus Sancti Albani(1325), Saint Alban (1613)(Visites pastorales)
« Boches » ou « Bôches » : Bosches(1344), de Bochiis(1428)(Arch. Côte d’Or, B 772 ) Turris seu domus fortis de Boches, 1428(Arch. Côte d’Or, B 772 ), Bauche 1563)(Arch. Côte d’Or, B 710453 ).Boches vient de BOSCU « bois ».
« Charneuse » : vient de CARPINETU+ OSU  lieu planté de charmes
« Chériat » : vient du francoprovençal CHAR «  la partie la plus élevée du plateau »
« Combet (Le) » :diminutif du francoprovençal « cumba , combe », « petite combe ».
« Condamine(La) » : du bas-latin CUM-DOMUS  « terre réservée au seigneur » et affranchie de charges
« Malamilière » : désigne une terre peu propice(mala)au millet( fp millière,terre plantée de millet)
« Le Mortaray » : Le Mortarey(1356), variante de Martoray qui vient de *MARTORETUM « cimetière »
« Sur la Cha » : vient du francoprovençal CHALP féminin « champ, partie élevée et arrondie du pâturage haut », issu de CALMIS, bas-latin d’origine préceltique.

Mise à jour le Mardi, 04 Septembre 2012 12:40
 

Situation géographique de Saint-Alban

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(Commune du département de l'Ain - 01450)

Dans l’avant-dernier chaînon occidental du Jura méridional, bordé par la rivière d’Ain et connu autrefois sous le nom de « Joux blanches », ont été creusées des combes du nord au sud, de Leyssard et de Challes à la cluse qui va de Leymiat à Préau et qu’emprunte la Départementale 1084 Lyon-Genève. Les fonds de ces combes, rabotés par les glaciers jurasso-alpins du quaternaire, puis colmatés par des dépôts d’alluvions plus ou moins fertiles, sont propices aux cultures.
La commune de Saint-Alban occupe la dernière d’entre elles à l’extrémité sud.

A l’Est, la commune s’arrête à la reculée (ou cirque) de Cerdon. Des falaises, terminées en crêts et dont la hauteur varie de quelques mètres à plus de deux cents mètres dominent la gorge. Entrecoupent ces falaises des éboulis favorables à la culture de la vigne.
Au Nord-Est, l’étroite Combe Dinant (parcourue par la route départementale D11) rattache la commune à celles de Labalme-sur-Cerdon et de Ceignes.
Au Nord, les communes de Saint-Alban et de Challes-la-Montagne partagent la même combe.
A l’Ouest, la commune est en encorbellement au-dessus de celle de Poncin au Mortarey, comme à Bôches.
Au Sud-Est, la commune domine en falaise Pont-de-Préau et Cerdon.

La géomorphologie explique l’absence de sources dans les combes. Les couches de terrains de l’anticlinal jurassique rejettent les eaux pluviales vers les parties externes du chaînon, Poncin et Cerdon. D’où de fréquentes sécheresses en été.
Les éléments naturels constituent un avantage et ceux du paysage un attrait. L’évolution de la commune est particulièrement liée au passage de voies importantes de circulation.

La commune de Saint-Alban conserve le nom porté par la paroisse. Il n’existe plus de village de Saint-Alban depuis le XVIIème siècle. Seules subsistent les ruines de l’ancienne église de Saint-Alban, lieu réputé de pèlerinage jusqu’à la toute fin du XIXème siècle. Le hameau de Chamagnat, au cœur de la commune, possède église, mairie et école, aujourd’hui disparue. Boches et les hameaux du Mortaray-du-Haut, du Mortaray-du-Bas et du Combet sont tournés vers l’ouest. Près du marais de Coiron, au Nord-Est, se regroupent deux fermes. A l’est du marais, subsistent les ruines de la ferme de la Malmilière.
L’habitat, fait de villages-rues, présente des maisons de pierre de type vigneronne ; quelques-unes ont été agrandies par des granges à large porche. A Coiron, l’influence haut-bugiste et jurassienne est présente.

Située à 28 kms de Bourg-en-Bresse et 20 kms de Nantua, Saint-Alban s’étage de 634m (La Malamilière) à 375m d’altitude (Pré Volegrat). Actuellement, la surface agricole utilisée représente les deux tiers de la surface totale, soit 808 hectares.
Au dernier recensement (2000), la commune comptait 330 habitants (à corriger).
Chamagnat : 46°5’40 ‘’de latitude Nord, 5°27’ Est de Longitude( à vérifier)

Mise à jour le Dimanche, 16 Janvier 2011 16:23