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Le site de la vieille église

Souscription publique pour a sauvegarde de l'ancienne église de Saint Alban

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Après plusieurs mois d'élaboration,

Les Amis de Saint Alban ont la joie de vous annoncer que la souscription publique pour la restauration des vestiges de l'ancienne église de Saint Alban est officiellement lancée !


Avec le concours de la Fondation du Patrimoine, de la commune de Saint Alban, du département de l'Ain et de la région Auvergne-Rhone-Alpes nous vous attendons nombreux afin de nous aider à sauver ces ruines des intempéries. Il n'y a pas de petit don, chacun peut apporter sa pierre à l'édifice en fonction de ses moyens.


Un projet à partager sans modération !


Retrouvez la page de don en ligne à l’adresse : https://www.fondation-patrimoine.org/49005


Pour plus d’informations vous pouvez contacter Gaëtan Bertrand-Lusignan au 06 43 36 36 86

rendez-vous également sur notre page Facebook : amis de saint alban - ain
Mise à jour le Mercredi, 25 Septembre 2019 20:14
 

La chapelle du site archéologique de Saint-Alban

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C'est une église dédiée à Saint-Alban, abandonnée au XIXe siècle (vers 1860).

Le nom choisi l'a été probablement au VIIIe siècle, à l'époque du succès de ce saint. Pourquoi Saint-Alban ? Certainement parce que ce lieu de culte présentait une source miraculeuse ; c'est une caractéristique des sites dédiés à ce saint en France. Il y aurait donc une construction de cette époque dont nous ne savons rien pour le moment.

AU XIIe siècle, le site est occupé par des moines bénédictins qui vont s'occuper des communautés humaines voisines (Cerdon, Challes).

L'église du prieuré était constituée d'une abside qui existe encore et d'une nef allant jusqu'au clocher. Elles s'ouvrait par deux porches, l'un à l'ouest, l'autre au sud.

Elle était dallée (dalles inférieures). La nef était couverte d'une charpente de bois et de tuiles (lauzes ?). L'abside en cul de four était ornée d'une fresque qui faisait le tour : on n'en a trouvé que des éléments décoratifs encore en place, et figuratifs (traces).

Le 14 janvier 1438, par testament, Marguerite De Bôches demande a être enterrée dans une chapelle latérale qui s'ouvre par un bel arc gothique. La tour clocher fut probablement ajoutée, ainsi qu'une fenêtre ogivale à remplage (1) au fond de l'abside et un deuxième pavement.

Au début du VXIIIe siècle, l'abside fut recouverte d'un enduit coloré rose et une ouverture fut pratiquée à droite. Les pieds des autels latéraux furent enduits et colorés "faux marbre". Deux fenêtres latérales furent ouvertes dans la nef : celle de gauche existe encore. Enfin, la chapelle latérale fut transformée en habitation et la voute fermée.

Du XVe siècle au milieu du XVIIe siècle furent enterrés à l'intérieur de la chapelle dix à quinze défunts, dont huit ont été relevés.

En 1860 dans une lettre à l'Empereur, le maire présente son église comme étant une ancienne église de couvent (selon M. Cattin).

En 1893 le Conseil Municipal décide dans sa séance du 26 mars d'utilser le bois de charpente de l'église pour couvrir le four communal, mais une opposition chemine, et durant environ dix ans, une lutte d'influence va se dérouler. Plus tard, le desservant propose la restauration  à ses frais de l'abside et de la nef. Il semblerait que les crédits aient été votés (centimes additionnels), mais aucun travail n'a été entrepris.

Après 1900, l'église n'est plus mentionnée. Aujourd'hui, quelques éléments de son mobilier sont à l'église sise à Chamagnat :

  • une statue en bois dorée du XVIIe siècle,
  • une statue de la vierge du XIXe siècle,
  • un bénitier en pierre taillée.

(1) armature de pierre - procédé qui s'est développé avec l'architecture gothique et qui a engendré des ouvertures de plus grandes tailles

Mise à jour le Mardi, 04 Septembre 2012 12:54
 

Site archéologique de Saint-Alban

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Il est placé sur un promontoire rocheux dans le prolongement du plateau appelé "Terre de Montagne" (Challes-la-Montagne). Ce promontoire est placé au bord de la reculée de Cerdon. La reculée est une forme géographique caractéristique du Jura. Il y a 300 mètres de différence entre la plate-forme et le fond de la reculée (560m - 260m).

Ce site a été occupé depuis 4000 ans environ par les hommes. Son utilisation doit être essentiellement religieuse : rien ne prouve  une occupation de type militaire, ni une occupation par une communauté humaine avec ses habitations et sa vie familiale quotidienne, l'exiguïté ne le permettant pas (100m x 100m).

Toutefois, ce site éloigné aujourd'hui ne l'a peut-être pas toujours été : on pense qu'il a existé jusqu'au XVIIIe siècle un village nommé Saint-Alban à proximité de ce site, d'où le nom de la commune.

Le promontoire a été transformé en éperon barré par le creusement dans la plate-forme d'un fossé, et la construction de deux murs d'enceinte de part et d'autre. Le plus important, qui ferme le site, mesure environ 8 mètres de large, et devait faire au plus haut 10 mètres. Cette organisation se retrouve fréquemment à l'Age du Bronze (mais pas avec cette ampleur), avant l'arrivée des celtes. Il s'agit donc des traces d'une population différente et antérieure aux gaulois, qui furent des envahisseurs belliqueux.

Dans l'état actuel, il subsiste un certain nombre d'objets magalithiques :

  1. Une roche à cupules, de type menhir au pied du mur d'enceinte : il s'agit peut-être de la roche dite "de fécondité", dont les textes du XIXe siècle et la mémoire des paysans gardent le souvenir.
  2. Une roche plate, intégrée au mur d'enceinte : elle porte des traces peu visibles d'emplacements de pieds. Elle correspond, dans la limite de nos connaissances, à une roche utilisée pour des initiations au culte solaire. Son orientation à l'ouest, des indices de direction tiennent compte des solstices et des équinoxes.
  3. Une structure plate non-identifiée et dont la fonction n'est pas définie
  4. Un cailloutis qui a pu être un fond de cabane. La fouille est trop limitée aujourd'hui pour le démontrée

Il s'agit donc vraisemblablement d'un lieu de cultes de l'époque de l'Age de Bronze. Les périodes suivantes - celtes, gaulois, mérovingiens - ne semblent pas être représentés, même si la tradition orale veut qu'il ait existé un temple gallo-romain.

Mise à jour le Mardi, 04 Septembre 2012 12:53